La qualité de l’air intérieur des environnements industriels a souvent été mise au second plan au regard des impératif de production. Cependant, l’impact de cette pollution est maintenant démontrée sur le bien-être la productivité des salariés. Ces substances polluantes deviennent, en outre, nocives à long terme.
La pollution de l’air intérieur est souvent beaucoup plus importante que l’air extérieur. Face à ce constat, de nouvelle solutions techniques existent pour surveiller l’air des environnements industriels et l’optimiser.
Il est maintenant possible d’analyser en continu, la qualité de l’air pour surveiller l’apparition de pics de pollution. Liés à des émissions de laboratoires, de procédés ou le perçage et la saturation des filtres.
Les polluants présent dans les environnements industriels
La pollution dans les environnements industriels est engendrée par différents polluants issus des procédés ou des laboratoires. On retrouve, le formaldéhyde, des COVs comme le benzène, le naphtalène, le tétrachloroéthylène, mais aussi des particules fines ou des polluants comme le NO2, SO2, H2S, NH3… Des polluants souvent identifiés comme prioritaires par les agences nationales de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail.
En outre, l’intérêt premier de diagnostiquer l’air intérieur permet d’éviter des taux de pollution trop élevés. Qui, à long terme et selon leurs niveaux de concentration, accentuent les maladies respiratoires et peuvent développer des cancers…
Réglementation sur la qualité de l’air au travail/pour les salariés
Selon le code de travail, Art. R. 4222-10 et s, pour les locaux à pollution spécifique, la concentration en moyenne de poussière et/ou polluant dans l’atmosphère inhalé par un employé, ne doit pas dépasser 10 et 5 milligrammes par mètre cube d’air sur une période de 8 heures.
A noter que, les émissions sous forme de gaz, substances, vapeurs dangereuses doivent obligatoirement être supprimées. À défaut d’être supprimées, elles doivent impérativement être captées au fur et à mesure de la production industrielle,. Si possible au plus près de la source d’émission polluante afin d’être le plus efficaces possible. Il faut bien entendu tenir compte de la nature de la pollution, de ses caractéristiques, du débit rejeté et du mouvement de l’air. Techniquement il n’est pas possible de capter la totalité des polluants émis. Ces polluants résiduels doivent être évacués à l’aide d’une ventilation générale au sein du bâtiment.
Toutes installations de ventilation et de captage doivent être réalisés pour que la concentration présente dans l’atmosphère, restent inférieur aux valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP).
La valeur limites d’exposition professionnelle (VLEP)
La VLEP détermine la valeur limite qu’un agent chimique représente dans la concentration de l’air que peut inhaler une personne pendant une durée déterminée.
Elle a pour objectif de protéger les travailleurs contre les effets néfastes sur leur santé à cause d’une exposition à des polluants dangereux. Néanmoins, cela n’exclut aucunement l’absence de risque. La VLEP reste une valeur préventive pour le bien de la santé des travailleurs.
Comment piloter la protection de vos salariés exposés aux polluants spécifiques ?
La protection des travailleurs est essentielle dans la gestion quotidienne d’une entreprise. En effet, en plus d’engager la responsabilité de l’employeur, celle-ci impacte grandement le climat social au sein de la société et influe directement la productivité des employés.
Les zones assujetties à la présence de polluants spécifiques (COV dont styrène, CVM, toluène, formaldéhyde, particules fines…). Qu’elles soient aux abords des zones de productions, dans des laboratoires ou dans des bureaux sont particulièrement touchées par ce phénomène. Bien que des contrôles ponctuels soient réalisés annuellement ou pluri-annuellement, la mise en place d’une solution de monitoring de la qualité de l’air dans ces zones industriels, reste le seul moyen d’assurer en permanence la sécurité des personnes qui y travaillent.
Afin de répondre à cette problématique, Ethera a conçu une gamme de stations modulaires de monitoring de la qualité de l’air intérieur pour l’industrie. Elles peuvent intégrer des capteurs adaptés (PID, particules fines, H2S, NH3, Formaldéhyde, Radon…) à la situation rencontrée. Connectées et faciles à déployer, nos stations sont également abordables afin de pouvoir multiplier les points de mesure et de créer ainsi un véritable réseau de surveillance. Notre cloud vous permettra de visualiser les données, éditer des rapports, créer un historique d’exposition des travailleurs ou encore de paramétrer des alertes. Cela vous permettra d’être averti en temps réel, par sms ou email d’un éventuel pic de pollution venant des zones de production.